Une invitation à plonger dans le bain de Mélusine
la douleur quand les jambes s’entremêlent
le craquement au cœur du corps
l’apaisement par l’eau retrouvée
l’aspiration à rejoindre les ombres tout au fond
le retour chez les vivants dans le silence du secret
les nuits fragiles contre l’homme aimé
plonger dans le bain de Mélusine
devenir sa sœur.
Christine Horman explore la puissance de l’oralité, celle qui s’apparente à la poésie quand elle s’échappe des livres, celle qui anime le corps en sensations inédites. Avec la rencontre de personnages (Peter Pan, Mélusine et autre entre-deux…), Christine tourne autour de la blessure d’incarnation, celle de l’âme soumise au poids du corps et du temps. Parfois, Christine se dit Femme en chaise roulante et dit l’ostéogenèse imparfaite, communément appelée la maladie des os de verre. Par-là, elle ne se réduit ni à un handicap, ni à une liste de symptômes, elle en reconnaît les traces. Fragilité, mobilité délicate, douleur physique font la mémoire de son corps. Son corps qui teint sa parole de conteuse.
